Course de wingsuit en Arizona (USA) le 19 novembre 2016 : Les quarante concurrents se sont jetés d'un hélicoptère volant à 2'500 mètres d'altitude pour s'affronter dans un slalom de haute voltige.

Mais qu'en est-il des assurances ? Les compagnies peuvent-elles refuser de couvrir ou de payer les soins des amateurs de sports extrêmes ?

La réponse est : oui et non.

Les assurances accident de base sont tenues de verser leur part des frais médicaux et des indemnités journalières en cas de blessure.

Les assurances complémentaires ont, quant à elles, le droit de refuser d'établir un contrat avec les pratiquants de sports extrêmes. Elles se basent pour cela sur le questionnaire de santé qu'elles imposent. Parmi les prestations complémentaires on peut par exemple compter le capital invalidité ou les frais d'institut médicaux privés.

Il est toutefois recommandé de vérifier sa couverture car des RC spécifiques peuvent être contractées pour couvrir les éventuels dégâts faits à autrui ou à la propriété d'autrui. Par exemple : RC privée pour détenteur et utilisateur d'appareils de sport aérien (parachutes, planeurs de pente). Certains clubs possèdent même une RC couvrant tous les membres.